Les indiens (suite)
Je complète ce que je disais sur les Indiens en parlant cette fois des enfants.
De manière générale les plus jeunes sont toujours content de voir des étrangers et l'un de leur plus grand plaisir est de simplement serrer la main.
A cote de l'ashram, il y a une école qui appartient a l'ashram. Régulièrement, il y a des enfants qui y passent pour regagner leur domicile, dans le village de pêcheurs d'à cote. A chaque fois que j'en croise, ils sont toujours tout sourire, disent des "hi!" en faisant des grand signes et sont toujours ravis lorsque je leur réponds. On discute un tout petit peu car ils ne parlent pas beaucoup anglais, mais c'est toujours bien sympathique.
Avec les adolescents de l'école, j'ai été initie aux mystères du cricket, jeu qui, en terme de popularité, est équivalent au foot en France. C'est tout dire. Tout le monde y joue. Y compris les filles. Le jeu est assez simple mais est bourre de subtilités. Il y a 11 joueurs de chaque cote et une partie dure environ 90 min.
Pour en revenir aux enfants indiens, certains sont donc plutôt content, avec un sort plutôt confortable et d'autres sont dresses pour mendier. Au abords du Temple a Tiruvannamallai, je me souviens d'une petite fille, âgée de 3 ou 4 ans, maquillée comme une divinité, et qui mendiait, observée de loin par sa mère qui l'avait dressée pour. (je mettrai sa photo plus tard, ici, le transfert n'est pas possible).
Et puis il y a aussi les enfants des rues, comme partout, pouilleux, mendiant et voleurs a l'occasion. Pas grand chose a dire car j'ai rarement été confrontes a eux. C'est ce que j'ai pu voir et ce qu'on a pu me raconter.
En fait, les indiens, enfants et adultes, sont des êtres humains, avec les même comportements que l'on trouve partout ailleurs. Les moeurs diffèrent largement de l'Europe, mais les problèmes restent les mêmes : le stress (oui, j'ai croise des indiens stresses), la colère, la jalousie, l'avidité etc.., il n'y a qu'a feuilleter le journal local, ou discuter un peu pour s'en rendre compte.